Principe
d’acquisition
et
de prétraitement
des images numériques Rentrons tout de suite dans
le vif du sujet car il existe de nombreux articles de qualité sur la
compréhension de l’usage d’une camera CCD et du traitement des images. Il s’agit
juste ici d’illustrer en images la chronologie du pré-traitement des images
acquises au cours d’une soirée d’observation et notamment l’acquisition
d’images de la comète Ikeya-Zhang. Rappelons la formule de
principe pour obtenir une bonne image CCD : Image pré-traitées = Image
brute – Noir – offset PLU – Noir – Offset
pose possible dans le noir total. Ici elle est de 1/100 sec. avec une CCD ST6. L’image ci-contre est une médiane de 9 poses de 1/100 sec. Important : la température lors de l’acquisi- tion doit être identique à toutes celles effec- tuées lors de l’observation.
égal à celui-ci effectué pour les poses de l’objet qui sera photographié, ici 7 secondes. Cette pose à lieu dans le noir le plus total : soit obturateur fermé
soit avec le cache présent au bout du tube de l’instrument.. On remarque que cette pose laisse apparaître, en plus du bruit (petits points blancs) , les caractérisques iden- tiques à l’image d’offset précédente. Si on veut rester fidèle à la formule de base il faudra donc soustraire l’image
d’offset de celle-ci. Lors de la préparation
du prétraitement des images, il ne faut donc pas oublié d’effectuer l’opération
suivante, car ce que l’on recherche est un image de noir pure sans la présence de l’offset., ce qui
donne :
On obtient l’image de noir suivante :
qu’il y a de pose de noir. Ici par exemple 9 images on été acquises. Ces 9 images ont été médiané car le bruit peu varier légèrment de manière aléatoire. Nous avons donc maintenant , l’image d’offset et l’image de noir que nous mettrons soigneusement de côté en n’oubliant pas de les sauvegarder sur le disque dur. Reste encore à
effectuer les PLU (Plage en Lumière Uniforme) et les images de notre objet..
sur un fond de ciel
dénué d’étoile (mais on peut le faire aussi sur un fond peu étoilé en prenant soin de déplacer le tube de l’instrument à chaque prise afin d’éliminer les étoiles par un traitement médian) soit au crépuscule, soit sur des nuages bien uniformes. La PLU doit être
faite avec la même température de capteur utilisée pour les images d’objet.s. On remarque ici sur cette image de 7 sec. la présence des caractéris- tiques du Noir et de la PLU. Ces parasites seront enlevés par soustraction du Noir et de l’offset.. On a donc : PLU
– Noir – Offset ce qui donne :
la présence des
tâches sur le parcours optique ainsi que la non-uniformité du champ avec des zones plus ou moins claires. Ici, les 9 images de 7 secondes acquises avec la ST6 ont été ramenées à une moyenne identique sous le logiciel ‘Prism’ avec d’être médianées. Voilà donc nos 3 images : PLU, Noir, Offset. Ce sont ces images définitives qui vont servir dans notre formule. Il nous manque encore
l’image de l’objet.. Ci-dessous, une des 11 images de 7 secondes acquises au cours de la soirée du 26 mars 2002.
de poussières, de bruit et d’offset.. Si on suit la formule nous devons donc soustraire le Noir et l’offset de cette image et ensuite la diviser par la PLU. Pas à pas cela
donne :
Les seuils de l’image de droite ont été éxagérément modifiés
pour bien montrer la présence des tâches présentes sur le parcours optique. Celles-ci vont disparaître
avec l’opération suivante qui consiste à diviser cette image par l’image de PLU.
Et voilà notre image prétraitée :
Comme le capteur n’est pas uniformément sensible sur toute sa surface, il serait prétentieux de dire que cette Image représente la réalité. Afin, donc de se rapprocher de cette réalité le principe de l’imagerie CCD est de compositer plusieurs images prétraitées de manière identique c’est-à-dire de les addi- tioner entre elles. Ci-dessous, une addition de 11 images prétraitées avec la
méthode décrite ci-dessus. Mais avant tout, il ne faut pas oublier que le suivit
n’est jamais parfait et donc pour
pouvoir additionner les Images il faut s’assurer que toutes sont alignées les unes
par rapport aux autres. Cela en général s’effectue par le biais d’un logiciel adapté. Ici, comme on sait que la
comète se déplace par rapport aux étoiles on aligne les images en fonction de la comète elle-même. Image
composité : 11 fois 7 sec
zones sombres ne le sont pas. Afin d’éliminer ces zone sombres sans intérêt on recadre l’image. Et voilà, simple non ?
On devine des structures dans la queue de la comète. Il faudra donc utiliser des opérations de traitement afin de faire ressortir ces détails. On remarque également l’amélioration de la qualité de l’image, grâce au compositage, supérieure à celle que l’on avait avec un seul cliché.
(sigma 6 ; coef.
2), les structures dans les jets comé- taires sont mis en évidence. |